Toutes nos félicitations !

C’est avec surprise mais avec le sourire que l’abbé Léo Palm, recteur du Sanctuaire Notre-Dame de Banneux – la Vierge des Pauvres, a reçu le Prix #Notger 2024 🏆qui récompense des acteurs ou institutions œuvrant pour le rapprochement entre l’Allemagne et la Belgique.
Ce mardi 16 avril, lors d’une réception privée qui s’est tenue à la résidence de l’évêque, l’abbé Léo Palm a donc reçu le Prix Notger 2024 matérialisé par une création unique, personnalisée du Val Saint Lambert représentant le Saint-Sacrement. 
L’abbé Léo Palm, recteur de Banneux, a accepté de recevoir cette distinction “pour tous ceux qui ont contribué à faire de Banneux ce lieu de prière pour la réconciliation”.

Félicitations à lui et merci pour tout le travail accompli.

Décès d’Alice Roemers-Didden

Ma chère Alice,

Tu sais bien que je ne suis pas pour les longs discours mais, tu es partie tellement vite et sans prévenir, que nous voulons te dire au revoir et merci.
Nous t’avons connue lors des pèlerinages à Lourdes et des triduums à Banneux, il y a de cela plusieurs dizaines d’années car tu étais une fidèle.
Et je sais aussi qu’en dehors de ces rendez-vous annuels, tu venais souvent aider à l’hospitalité et à Chaityfontaine.

Lorsque nous nous sommes rencontrées le 17 mars dernier à Banneux, tu semblais en pleine forme et nous avons encore fait des projets pour les pèlerinages d’août et de septembre.
Toujours discrète et souriante, tu avais un mot gentil pour tous ceux que tu rencontrais : pèlerins ou malades, jeunes ou aînés.
Tu tenais à présenter des tables accueillantes : pas question de déposer les couverts de travers ou les sets de table n’importe comment, un regard de ta part et on savait qu’il y avait un problème. Puis, quand tout était terminé, tu passais encore une dernière inspection.
Tu répétais souvent que : « tout travail qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait ».
Tu as aussi souvent répété que « tant qu’on le pouvait, il ne fallait pas s’arrêter » et c’est ce que tu as fait.
Je suis certaine que, cette année encore, de là-haut, tu nous surveilleras et nous ferons notre possible pour que tu sois fière de nous.
Merci, Alice, pour tout ce que tu as donné et merci de nous avoir permis de te rencontrer, tu resteras toujours dans nos cœurs.

Michèle Jacques

Ils amenèrent le petit âne à Jésus

« Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux,

et Jésus s’assit dessus.

Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin,

d’autres, des feuillages coupés dans les champs.

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :

« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père.

Hosanna au plus haut des cieux ! »

(Marc, 11, 7-10)

Christ des rameaux, Bâle, bois polychromé, 15e s.

Dans une semaine, nous fêterons Pâques ! Voilà la grande et sainte semaine qui commence !

Quelle aventure, celle que nous commençons aujourd’hui avec le dimanche des Rameaux ! Aujourd’hui, je voudrais rendre hommage à mon ami l’âne qui passe souvent inaperçu dans cet Evangile de l’entrée de Jésus Christ à Jérusalem.

Dans notre langage courant, dire de quelqu’un qu’il est un âne, ce n’est pas souvent très élogieux ! Et pourtant, pour l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, l’âne joue un rôle fondamental… il est répété trois fois dans l’histoire ! Alors, en ce dimanche des Rameaux, deux petites réflexions avec mon ami l’âne :

Ne sommes nous pas un peu comme cet âne dans ce que nous traversons aujourd’hui avec tous ces conflits armés, toutes ces crises climatiques et sociales ? Nous nous sentons tellement inutiles pour apporter la moindre petite aide, incompétentes pour réagir de la bonne manière et dire des choses intelligentes, impuissants face à tous ces défis… Accueillons la même parole que Jésus adresse à l’âne : « J’ai besoin de toi ! » Et laissons nous surprendre, laissons Jésus nous détacher de notre immobilisme pour nous mettre en chemin avec Lui dans cette grande semaine. Acceptons, comme l’âne, de porter Dieu… jusqu’au moment de se rendre compte que ce n’est plus moi qui porte Dieu, mais que c’est Dieu qui me porte.

Celui qui porte le bonnet d’âne au fond de la classe, en général ce n’est pas celui qui a toutes les faveurs du professeur. Puissions-nous porter un regard positif sur tous les ânes que nous avons trop souvent immobilisés comme tels dans nos préjugés. Puissions-nous les réintégrer à leur juste place, qu’ils puissent nous entendre dire aussi, comme Don Bosco disait à chacun des jeunes qu’il accompagnait : « J’ai besoin de toi. »

Ne sont-ils pas d’ailleurs les premiers que Dieu porte dans son cœur ? Et si nous avancions comme un âne pour bien vivre cette semaine ? Alors oui, cette semaine sera sainte, car nous accueillerons le Ressuscité en chaque personne, en chaque jeune rencontré !

Père Xavier Ernst, Salésien de Don Bosco