Du 12 au 16 septembre 2014, le Triduum de Liège-Roubaix a permis aux participants de plonger quelques jours dans la beauté de notre foi chrétienne
Chaque journée était placée sous un thème particulier.
La « belle dame », comme l’appelait Mariette, était notre compagne fidèle : Dans ta bonté, dans ta beauté, accueille-nous, Vierge des Pauvres ! Nous lui avons dit : Il est heureux que nous soyons ici. Le deuxième jour, nous avons célébré le sacrement des malades : le Seigneur nous y touche dans l’imposition des mains et l’onction. Ainsi ceux et celles qui ont reçu le sacrement ont fait l’expérience forte de sa présence dans la faiblesse et la fragilité de leur vie quotidienne. Le quatrième jour, la célébration du sacrement de réconciliation a été un autre temps fort de notre Triduum : le Seigneur nous met debout et, en Église, nos frères et sœurs nous entourent également –un peu comme les hommes qui déposent le paralytique devant Jésus.
La messe quotidienne nous permettait d’accueillir la lumière de la Parole de Dieu et le « pain quotidien » pour la route. Le 14 septembre, fête de la Croix glorieuse, l’eucharistie solennelle du matin et la procession aux flambeaux nous ont permis d’approfondir que la Croix de Jésus et, à sa suite, nos croix sont passage vers la gloire, vers la résurrection.
Les deux derniers jours, nous avons tourné nos regards vers Marie : Vierge des Pauvres, tu es notre sœur sur nos chemins ; tous les jours, tu vois nos pauvretés et tu nous souris.
Comme animateur, je ne puis que rendre grâce au Seigneur pour ces journées de grâce passées avec les malades et les autres participants moins valides, mais également avec les nombreux bénévoles (notamment un beau groupe de jeunes !).
Ensemble, nous avons vécu de belles journées où régnait une excellente ambiance, une remarquable fraternité et solidarité. Je comprends que beaucoup songent déjà à l’édition 2015 –aussi bien parmi les malades que parmi les bénévoles.
Il est vrai que, à Banneux, le ciel touche la terre, un peu plus qu’ailleurs peut-être, et cela dans une grande simplicité. Serait-ce un hasard que Banneux commence par B comme Bethléem ?!
+ Aloys Jousten,
Évêque émérite de Liège