L’épisode du Veau d’or nous rappelle à quel point est grand le pardon de Dieu.
Même si les hommes viennent de vivre une expérience religieuse extraordinaire, ils retombent dans le quotidien et leur impatience dès que Moïse met un peu trop de temps à leur goût pour redescendre de la montagne. Malgré sa colère, Dieu, apaisé par les paroles de Moïse, renoncera à son courroux pour mettre à nouveau sa confiance dans les hommes.
Le texte de Paul, lui, met en évidence une superbe célébration pénitentielle comprenant l’aveu, le repentir, la proclamation de l’amour et du pardon de Dieu et enfin le départ en mission pour annoncer la miséricorde de Dieu. Pour accueillir cette miséricorde de Dieu, son pardon, il faut avoir l’humilité de se reconnaître pécheur.
Enfin, l’évangile de Luc nous relate deux paraboles : la brebis perdue et le fils prodigue. En exergue, il est aussi question du pardon puisque les pharisiens reprochent à Jésus d’aller manger avec des pécheurs. Chacun de nous est invité à la joie de la conversion.
Dans ces textes, la joie est le thème majeur : la joie de Dieu qui retrouve ses fils égarés, perdus. Lequel d’entre nous ne se réjouirait pas de même ? N’avons-nous jamais pardonné à un enfant ? Fait la fête pour un proche revenu ? N’avons-nous pas déjà remué ciel et terre pour empêcher un ami de sombrer ?
Pour tous ces retours joyeux, ces pardons accordés, il est donc bien temps d’être dans la joie et de faire la fête.